Enregistré le jour du vernissage de l’exposition En-dehors au CRAC de Sète, ce 70ème épisode du Beau Bizarre est une déambulation chorale, où la parole, située et plurielle, propose une exploration sensible du handicap et de la maladie, abordés comme des forces à la fois créatrices et libératrices. Lucie Camous, Mélanie Joseph, Lou Chavepayre et Marguerite Maréchal y partagent leurs réflexions et récits d’émancipation face aux représentations validistes. L’exposition, curatée par Lucie Camous en collaboration avec No Anger, déjoue les stéréotypes : les œuvres y renversent le regard, rendant visible ce qui est souvent enfoui dans le silence. Une échappée hors des normes, déployant des récits où le corps se fait politique, l’intime public, et où les espaces d’expression redéfinissent les frontières du possible. L’exposition En dehors est visible au CRAC de Sète jusqu’au 5 janvier 2025. Merci à Anna Chavepayre !
Depuis sa création, le Beau Bizarre tente un positionnement organique et expérimental. Une ligne éditoriale libre qui trouve sa place, davantage dans les marges qu’au centre. Et de plus en plus, une envie de nourrir un dialogue avec d’autres regards, d’autres professionnelles…mais toujours dans des affinités électives. Dans la continuité des deux premiers épisodes dédiés à la critique, je suis heureuse de m’entourer pour ce nouveau Beau Bizarre critique de deux talentueuses journalistes et spécialistes de la critique en danse : Léa Poiré et Belinda Mathieu. Au menu de notre table critique aujourd’hui, deux spectacles présentés récemment à Paris : Sane Satan de Teresa Vettucci présenté au CDCN de La Briqueterie dans le cadre du festival Excentriques, et le projet We have decided not to die de Louise Siffert présenté aux Laboratoires d’Aubervilliers avec le festival Jerk Off. Mais aussi : la rubrique "l'archive critique" + l'Entracte, la carte blanche de Wilson Le Personnic + les coups de cœurs des critiques ! Un épisode copieux fait dans la joie collective, salvateur par les temps qui courent ! Si je devais résumer nos discussions, je dirais en empruntant cette idée à Léa avec laquelle elle clôture presque l'épisode : Créer des utopies dans lesquelles il est possible d'exister ! Repères de temps : à 2min45 > la rubrique "l'archive critique" à 20min > discussion autour de Sane Satan de Teresa Vettucci à 40min > l'entracte, la carte blanche de Wilson à 49min > discussion autour de We have decided not to die de Louise Siffert à 1h14 > les coups de cœurs des critiques Les bios des critiques : Léa Poiré, après des études chorégraphiques, vous avez été responsable danse et rédactrice en chef adjointe pour le magazine Mouvement. Aujourd’hui, vous êtes journaliste indépendante et vous élargissez votre activité de critique à l’éducation aux médias. Vous collaborez aussi en tant que chercheuse avec la chorégraphe Mette Edvardsen, ET, vous assurez également la direction éditoriale du CN D magazine. Belinda Mathieu, vous êtes journaliste et critique spécialisée en danse, vous travaillez pour plusieurs médias dont Télérama, Mouvement ou Sceneweb. Vous êtes diplômée de Lettres Modernes et de journalisme. Et vous poursuivez actuellement un master au département danse de l’Université Paris 8, où vous menez une réflexion sur votre pratique et les enjeux des textes critiques dans l’écosystème de la danse contemporaine. Wilson Le Personnic est rédacteur indépendant et travailleur de l’art, il collabore aujourd’hui avec des artistes du champ de la danse et développe une activité d’écriture pour des journaux et des théâtres. Il est notamment un collaborateur régulier du Journal de l’ADC à Genève.
Dans ce Hors Série, Fanny de Chaillé présente son projet "Avignon, une école", dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Yinka Esi Graves présente son projet "The Disappearing Act.", dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Krzysztof Warlikowski présente son projet "Elizabeth Costello. Sept leçons et cinq contes moraux", dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Boris Charmatz présente son projet "Forever", dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Lorraine de Sagazan présente son projet "Léviathan", dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Marta Górnicka présente son projet Mothers A Song for Wartime, dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Tiziano Cruz présente ses deux projets "Soliloquio" et "Wayqeycuna", dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Lola Arias présente son projet Los días afuera, dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Mohamed El Khatib présente son projet La vie secrète des vieux, dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Gwenaël Morin présente son projet Quichotte, dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Caroline Guiela Nguyen présente son projet LACRIMA, dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Baptiste Amann présente son projet Lieux Communs, dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Tiago Rodrigues présente son projet Hécube, pas Hécube, dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Boris Charmatz présente ses deux projets Cercles et Liberté Cathédrale, dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Angélica Liddell présente son dernier spectacle DÄMON dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Dans ce Hors Série, Séverine Chavrier présente son dernier spectacle Absalon, Absalon ! dans le cadre de la matinale du Festival d’Avignon. Rendez-vous régulier du Café des idées avec les artistes qui font l’actualité du Festival au micro de Zineb Soulaimani.
Comment arrive le besoin de trouver sa propre danse malgré un parcours académique reconnu et applaudi ? Comment apprendre à désapprendre ? Comment se reconnecter à son histoire lorsque celle ci a été écrite uniquement du point de vue du dominant ? Comment trouver dans le corps un ancrage dans son histoire davantage que dans une langue non transmise ? Comment la fiction et la création peuvent combler les trous qui percent l’Histoire ? Et comment le collectif peut donner de la force et du poids aux récits manquants ? Ce sont quelques unes des questions que j'ai eu envie de poser à Soa Ratsifandrihana, artiste franco-malgache installée à Bruxelles. Elle déploie un projet en diptyque : "Rouge cratère", une pièce sonore issue de son voyage retour à Madagascar et "Fampitaha, fampita, fampitàna", une pièce chorégraphique crée en mai dernier au Kunstenfestivaldesarts. Elle est mon invitée dans ce 68ème épisode du Beau Bizarre. "Rouge cratère" sera disponible sur les plateformes d'écoute à partir du 26 juin 2024, date d'anniversaire de l'indépendance de Madagascar. "Fampitaha, fampita, fampitàna" sera ce 6 juin au festival June event avant une jolie tournée qui passera notamment par la MC93 dans le cadre du festival d'automne. Avec les apports de l'auteur malgache Naivo, de l’historienne malgache Helihanta Rajaonarison, de l'artiste Rebecca Chaillon, de l'autrice Faïza Guène, et du rappeur Kerry James. Avec un clin d’œil à Lisa Simpson. Les dates de tournée de Fampitaha, fampita, fampitàna : http://amabrussels.org/en/spectacles/fampitaha-fampita-fampitana/
Qu'est ce qui définit la pratique critique ? Quel est son rôle ? Quels sont les outils mobilisés à travers le regard posé sur les spectacles ? Comment inscrire les projets discutés dans une histoire chorégraphique contemporaine ? Comment les faire résonner avec les enjeux de l'époque ? Comment les textes et les images qui participent à la promotion des spectacles, infusent l'inconscient et peuvent parfois, influencer le regard ou le ressenti ? Comment garder une neutralité de pratique critique dans un écosystème qui oblige souvent les mêmes personnes, à participer à l'écriture des textes de communication mais aussi, des textes critiques ? Quelle place laissée au regard situé pour construire une critique ? Comment transmettre et participer à la fabrique du regard critique chez la jeune génération ? Ce sont les questions que j'ai eu envie de discuter avec trois critiques de danse. Dans cet épisode, je me suis entourée des journalistes Léa Poiré et Bélinda Mathieu, et à distance de Callysta Croizer. Au menu de notre table critique du jour, deux spectacles de danse présentés récemment à Paris : "Toi, moi, Tituba…" de la chorégraphe britannico-rwandaise Dorothée Munyaneza, qui est passé par Chaillot après la Ménagerie de verre à l'automne dernier; et le spectacle "Hatched Ensemble" de la chorégraphe sud africaine Mamela Nyamza qui a fait l'ouverture des rencontres chorégraphiques de la Seine Saint Denis, et qui va poursuivre une tournée en France et en Europe, après Bruxelles et Paris. Léa Poiré, après des études chorégraphiques, a été responsable danse et rédactrice en chef adjointe pour le magazine Mouvement. Aujourd’hui, elle est journaliste indépendante et élargit son activité de critique à l’éducation aux médias. Elle collabore aussi en tant que chercheuse avec la chorégraphe Mette Edvardsen, et assure également la direction éditoriale du CN D magazine. Belinda Mathieu, est journaliste et critique spécialisée en danse. Elle travaille pour plusieurs médias dont Télérama, Mouvement ou Sceneweb. Elle est diplômée de Lettres Modernes et de journalisme et poursuit actuellement un master au département danse de l’Université Paris 8, où elle mène une réflexion sur sa pratique et les enjeux des textes critiques dans l’écosystème de la danse contemporaine. Callysta Croizer, termine un master d’histoire transnationale à l’École normale supérieure de Paris. Ses recherches portent sur la formation du Corps de ballet du Théâtre municipal de Rio de Janeiro. Elle est chroniqueuse danse pour Mouvement et Springback Magazine, un média anglophone spécialisé dans la danse contemporaine, et elle est également critique théâtre pour Les Échos. Avec la participation de Mai-Juli Machado Nhapulo; des lycéens et lycéennes du Lycée Clément Ader. Et une archive pépite du masque et la plume, qui date de 1961. Pour écouter la conversation avec Mamela Nyamza : https://audiosauti.com/@Le_Beau_Bizarre/episodes/le-beau-bizarre-17-avec-mamela-nyamza-a-geneve Pour lire la critique autour de "Toi, moi, Tituba…" de Dorothée Munyaneza : https://www.mouvement.net/scenes/dorothee-munyaneza-toi-moi-tituba-et-la-danse
Elle aime la danse d'abord comme un objet d'étude. Elle aime le studio pour y pratiquer la danse improvisation. Jamais, ou rarement, on la verra assise sur une chaise. Elle préfère rouler par terre. Pourtant chaque matin c'est dans les langues qu'elle navigue pour traduire les théoriciennes et les penseuses féministes. Penser avec l'oblique et vivre en oblique est la feuille de route qu'elle s'est donnée, et c'est un plaisir de converser avec elle ! Emma Bigé est mon invitée pour ce 66ème épisode du Beau Bizarre pour parler de son livre “Mouvementements, écopolitiques de la danse”. Avec la précieuse participation de Boris Charmatz, de Yves Citton et de Julie Nioche; et les apports de Steve Paxton, de Teresa Vittucci et d'Audre Lorde. Emma Bigé participera le 7 juillet prochain, à un café complice animé par Boris Charmatz pendant le festival d'Avignon. Le morceau en fin d’épisode est à écouter en entier par ici : https://www.youtube.com/watch?v=HBOMHiBqoWg
Comment des pratiques sociales et sociétales entrent dans un processus de création ? Comment mettre au travail par le corps, la question des violences sexistes et sexuelles ? Est-ce que la danse peut s’envisager comme une pratique d’auto-défense ? Que faire de la mémoire, potentiellement, traumatique de ce corps ? Que peut la danse ? Peut-elle réparer ? Est-ce une danse pour soi ou une danse à partager ? Et comment la regarder ? Des questions que s'est posées la chorégraphe Julie Nioche pour son projet Outsider. Un projet hybride crée à Angers le 30 mars 2024, à l'invitation du CNDC dirigé par le chorégraphe Noé Soulier. Julie Nioche a réuni autour d'elle neuf interprètes et une Dj, en invitant un formateur en VSS, Lex Frattini, pour hybrider les pratiques et co-construire une partition qui dépasse la seule danse sur scène. J'ai voulu inviter à mon micro celle qui a orchestré en un temps record, ce projet qui dépasse ce qui se passe sur scène ! Pour parler d'Outsider, Julie Nioche est mon invitée pour 65ème épisode du Beau Bizarre ! Avec les apports d'Isabelle Ginot et d'Elsa Dorlin et la participation de Lex, Laurent et de la Chorale féministe d'Angers : Les louises sans Michel ! Site de Julie Nioche : http://www.individus-en-mouvements.com/ Site du CNDC Angers : https://www.cndc.fr
Partant du constat que les espaces critiques se font de plus en plus rares, qui plus en danse, j’ai voulu ouvrir Le Beau Bizarre à un épisode spécial pour expérimenter l’exercice critique, autour de deux projets chorégraphiques et en conviant deux jeunes critiques à mes côtés : Belinda Mathieu et Callysta Croizer. Merci à elles deux d’avoir accepté cette invitation ! De manière généreuse et bénévole je dois le souligner. Belinda Mathieu, est journaliste et critique spécialisée en danse, elle travaille pour plusieurs médias dont Télérama, Mouvement, et Sceneweb. Diplômée de Lettres Modernes de l’Université Paris-Sorbonne, et de journalisme. Titulaire d’une Licence du département danse de l’Université Paris 8, elle poursuit actuellement ce même cursus en Master en alimentant une réflexion sur sa propre pratique et les enjeux des textes critiques dans l’écosystème de la danse contemporaine. Callysta Croizer, termine un master d’histoire transnationale à l’École normale supérieure de Paris. Ses recherches portent sur la formation du Corps de ballet du Théâtre municipal de Rio de Janeiro. Chroniqueuse danse pour Mouvement et Springback Magazine, un média anglophone spécialisé dans la danse contemporaine et initié par Aerowaves; elle fait partie également des critiques théâtre pour Les Échos. Mais aujourd’hui, c’est de la danse dont il sera question avec à notre menu deux spectacles : Extinction room du chorégraphe roumain Sergiu Matis qui porte le sous titre Hopless (sans espoir). La pièce a été présentée récemment au Centre Nationale de la danse dans le cadre du temps fort "recommencer ce monde" dont la curation a été confié à Jérôme Bel et Rebecca Lee. La pièce n'a pas de tournée actuellement mais "Danses non humaines" de Jérôme Bel -qui en présente un extrait- sera à la maison de la danse en décembre 2024, avant des dates à Berlin et Stockholm. et Liberté Cathédrale du chorégraphe français Boris Charmatz, présenté actuellement par le Théâtre de la ville. —- Extinction room (salle d’extinction), évoque l’extinction des oiseaux et pour dénoncer leur dramatique diminution, due à la crise climatique et aux bouleversements de la biodiversité, Sergiu Matis a imaginé, une installation sonore multi-directionnelle et immersive. Le public est plongé au cœur d’un paysage musical diffusant les cris, les appels et les chants d’espèces disparues ou menacées. Trois performeurs et performeuses, dont le chorégraphe lui-même, guident les visiteurs par leurs interventions et tentent d’éveiller leurs consciences. Vers le CN D Lien vers la playlist du spectacle Site de Sergiu Matis Liberté Cathédrale de Boris Charmatz, présentée actuellement par le théâtre de la ville au théâtre du Châtelet et jusqu’au 18 avril. Boris Charmatz qui a pris la direction en 2022 du Tanztheater Wuppertal - la compagnie historique de Pina Bausch- signe avec Liberté Cathédrale sa première pièce avec les danseurs de la compagnie, en y invitant une partie de ses danseurs historiques. Il cherche à amener la danse dans des endroits inhabituels : des parkings, des stades…Le lieu dans le titre Liberté Cathédrale fait référence à l'endroit où la pièce fut crée : une église brutaliste près de Wuppertal, en Allemagne; avant d’être donné aux usines Fagor à Lyon en septembre dernier, en ce moment sur une scène augmentée au Théâtre du Châtelet et avant le plein air cet été au festival d’Avignon. Liberté Cathédrale au Théâtre de la Ville , jusqu’au 18 avril 2024 Liberté Cathédrale au Festival d’Avignon, du 5 au 9 juillet 2024 Site de Boris Charmatz Tanztheater Wuppertal Pina Bausch — Grand merci à Bélinda et à Catalysa pour leur temps et leur générosité ! Merci à Quentin Tenaud pour la voix du doublage. Et merci à notre groupe de critiques allié.e.s pour leur soutien !
Un épisode qui sort de sa zone de confort pour adapter sa forme ! Et pour cet épisode, nous serons à Zurich pour les Swiss Dance Days. Une plateforme qui permet à des programmateurs et des programmatrices du monde entier de découvrir en à peine quelque jours, un condensé de la création contemporaine suisse, des deux dernières années. Une biennale co-portée par un réseau d'opérateurs et de professionnels de la danse qui œuvrent à la fois à former mais aussi accompagner, produire et diffuser, les artistes du champ chorégraphique basé.e.s en Suisse. Les Swiss Dace Days deviennent dans ce sens la vitrine de la création chorégraphique suisse en changent de ville hôte à chaque édition. Alternant entre les cinq plus grandes villes du pays et représentant les trois principales régions linguistiques. Après Bâle l’édition passée, c'est à Zurich que se tient cette année la 12ème édition des Swiss Dance Days ! Quels sont les enjeux de cette plateforme ? Quels professionnel.le.s composent le jury ? Comment se fait la sélection des projets présentés ? Quels intérêts pour les programmateurs et les programmatrices d'y assister ? Quelles opportunités pour les artistes sélectionnées ? Est-ce le meilleur contexte de représentation que de jouer face un public quasi exclusivement de programmateurs et de programmatrices ? Pour répondre à ces questions, je vous propose un épisode choral où la prise de parole sera collective et pluriel ! Avec la participation de : Boris Brüderlin, directeur de Reso – réseau danse suisse qui co-organise les Swiss Danse Days Laurence Wagner, directrice du festival Belluard Bollwerk International à Fribourg - membre du jury des SDD Matthieu Goeury, directeur des Halles de Schaerbeek Nataly Sugnaux Hernandez, co-directrice du Grütli - Centre de production et de diffusion des Arts vivants Anne Fontanesi, directrice de production et curatrice au CCN de Montpellier Et les artistes : Géraldine Chollet, Pierre Piton et Maud Blandel. Pierre Piton présentera sa pièce “Open/Closed” les 16 & 17 mars 2024 au théâtre Sevelin 36 à Lausanne, dans le cadre de Programme Commun Géraldine Chollet sera également présente dans le cadre du festival programme commun avec un autre projet : “Breathe my love, breathe”. Sa pièce “Ouverture” sera présente en France au mois de juillet en Avignon. Maud Blondel reviendra à l'automne à Paris avec sa pièce “l’œil nu”. Des artistes à suivre donc !
Travailler avec le réel est déconcertant dit Raymond Depardon Pourtant, nombreux et nombreuses sont les artistes qui s'y frottent; qui aiment glaner les témoignages, ceux de la vraie vie. Collecter la parole pour entendre ce qu'elle dit mais aussi ce qu'elle ne dit pas ! Prendre pour prétexte la collecte des récits pour permettre la rencontre, les rencontres. Récolter des paroles pour tisser des histoires. C'est le procédé qui devient méthode chez l'autrice, comédienne et metteuse en scène Cécile Morelle ! Pour elle, il n y a pas de petites histoires, il n'y a que des histoires ! Une mine d'or de l'intime qui lui permet de faire une œuvre non plus uniquement à partir de celles et ceux qu'elle rencontre, mais une œuvre d'elles et d'eux ! Elle attache une importance rare aux oreilles qui vont venir écouter ces histoires glanées. Elle invente des écrins hospitaliers pour permettre l’acuité de l’écoute, et augmenter la rencontre ! Car en tirant le fil du récit intime, l'écho qui en revient est souvent politique ! Cécile Morelle est mon invitée dans ce 62ème épisode du Beau Bizarre, pour parler de deux de ses projets actuellement en tournée. D'abord LA TROUÉE, une traversée dans la ruralité paysanne depuis le point de vue féminin. L’histoire de corps de femmes dans des corps de ferme. Et puis DANS DE BEAUX DRAPS, une collecte d'armoires et de mémoires pour des récits de tissus, qui essuient les colères et drapent les mystères. Avec les apports de Raymond Depardon et Donna Haraway. Et la précieuse participation de Jérôme Sallé et Laetitia Troussel-Luber. LA TROUÉE sera présenté le 14 mars 2024 dans le cadre du festival cabaret des curiosités du Phénix. DANS DE BEAUX DRAPS sera présenté le premier WE du mois de juin dans le cadre du banquet, organisé par la Maison du Théâtre d'Amiens. Site de la Cie de Cécile Morelle : https://www.cielecompost.com/ Site de la Maison de Théâtre d’Amiens : https://www.amiens.fr/Vivre-a-Amiens/Culture-Patrimoine/Etablissements-culturels/MTA-Maison-du-Theatre-d-Amiens
Dans les temps que nous traversons, les artistes semblent devenir des vigies attentives aux soubresauts du monde. Être une vigie c'est être témoin de son temps. c'est déployer la puissance de sa créativité pour explorer les réalités sociales et géo-politiques d'hier et d'aujourd'hui. La question de l'exil et des politiques migratoires est au cœur des préoccupations de beaucoup d'artistes. Comment le théâtre peut faire entendre les récits de celles et ceux qui sont concernées dans leur chair et dans leur vie par l'exil ? Comment inventer un projet qui serait hospitalier de leur récits ? Comment la configuration de l'espace permet une acuité d'écoute ? Comment la durée permet d'étirer un temps nécessaire pour voir, entendre et recevoir la parole d'un autre abimé ? C'est le projet que propose Patricia Allio dans Dispak Dispac’h. Un dytique qui se regarde, entre tribunal et agora. Un théâtre politique qui cherche à changer nos regards sur les personnes exilées. Patricia Allio est mon invitée dans ce 61ème épisode du Beau Bizarre. Avec la participation de Mortaza Behboudi et les apports de Philippe Texier et Marie-Christine Vergiat. Avant une tournée en France, Dispak Dispac’h sera présenté au Théâtre Silvia Monfort du 21 au 29 mars 2024. Site de Patricia Allio : https://patricia-allio.com/ Dispack Dispatch au Théâtre Silvia Montfort : https://theatresilviamonfort.eu/events/dispak-dispach/
Funding links for Le Beau Bizarre par Zineb Soulaimani