Bienvenu.e.s dans le Beau Bizarre !
Un espace sonore libre et hybride.
Un espace qui sort souvent de sa zone de confort !
L'épisode du jour prend pour décor une cité provençale, traversée par le Rhône cohabitant avec ses vestiges antiques, Arles, accueille tous les étés des artistes du monde entier ! Ses rencontres de la photographies ou son effet Bilbao dont elle a été fraichement baptisée, ne sont pas les seuls coupables. Tous les étés, s’y organise un évènement plus discret, plus authentique mais tout aussi vibrant et mondiale. Il s'agit du festival Les Suds, tourné vers le monde et sa musique riche d’hybridation. Dans l'épisode du jour, nous serons avec deux artistes musiciennes, compositrices et chanteuses, qui partageaient ce soir là le même plateau !
Son tube Raoui l'a propulsé et a fait d'elle une icône des musiques du monde et égérie des mouvements contestataires, Souad Massi berce avec sa voix au rythme de chaâbi, d'Algérie et de liberté. Celle qui ne devait passer que trois jours à Paris en 99, venue de son Algérie natale pour le festival Femmes d'Alger, devient alors la révélation et ne quitte plus jamais sa guitare et son public. Sa musique est un condensé de son histoire et de ses influences, du chaâbi, au folk en passant le fado portugais. Mais retrouvons d'abord, celle que l'on entend déjà au loin : Leyla McCalla. Jeune femme de son temps qui joue du violoncelle et du banjo, en robe à fleurs et tatouages aux bras, qui s’intéresse au blues du bayou, au minstrels du début du siècle mais tout aussi aux vagues migratoires d'aujourd'hui. Elle joue du Bach pour accéder au blues, au folk et rejoint ses origines Haïtiennes par l’histoire de La Nouvelle Orléans…